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Hallucinations

27 avril 2008

Sous le régime de tes yeux

    

Tel le chant de moineaux, tel un reflet brillant,
Tel le murmure d'une onde, telle une danse cadencée
D'un papillon errant, telle la senteur  des champs
De lavandes, de lilas ...., tel un rêve permanent
M'est t'aimer qui réanime ma vie , hier, insensée!

Règne, règne en tant que reine ô! Éblouissante sirène
Sortante de mes pleurs, dont elle flue cette mer.
Règne des ères à venir, dans mes yeux, sur mes veines.
Ainsi couronne mon âme de ton trône ô, ma reine!
Etablis, donc en moi, l'ordre et parfume mon air!

Sois, dans l'absence fatale de la paix, mon salut!
Sois, dans l'usure du temps, ma chaleureuse romance!
Demeure l'espoir pour que je demeure et conclus
À jamais mon vertige du bonheur absolu!
Fais de ma vie le songe d'une jolie folle enfance!

Empreinte à mes aurores la lueur de ton front:
Tous mes jours avant toi étaient livides et fades.
Repeins de ton sourire l'azur, les horizons.
Embellis, dans mes yeux, demain - sans tourbillon-
Et laisse-moi, dans tes yeux, finir donc en noyade!


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26 avril 2008

Il est encore temps

                

Non, il est temps encore de nous parler,
De laisser fleurir nos rêves en paix,
De laisser ce vent jouer de nos cheveux,
Et laisser l'espoir peindre en rose nos voeux.
Courrons, donc, la main dans la main derrière
Ces ruisseaux, dansons à leurs doux murmures.
Non, ne t'en va pas, non si tôt ainsi,
Il est temps, oui, de jeter nos soucis
Aux étangs et y guetter le coucher,
Admirer l'éclat de son orangé.
Grimpons les arbres pour voir les oisillons
Jaser dans leurs nids; et les papillons
Comptons-les, comptons les jasmins des champs!
Il est temps encor d'inventer des chants,
D'errer dans les bois, sur les rives,
De rendre encor nos passions plus vives,
De graver sur tous ces troncs et ces roches
Nos initiales ... des coeurs avec flèches.

Hélas, il est temps de fermer mon livre
Et dormir :  songer trop me rend bien
ivre!


26 avril 2008

Dérision tumultueuse

Au nom d’un scherzo

Favorite mais infidèle

A l’usure du temps indétrônable

Au nom de l’imagination

Des sens apatrides

Périlleux et avides

Au nom des rêves assoiffés

D’un souhait mutilé

Par les griffes d’une chance

Opprobre et ingrate

Au nom d’un torrent

De larmes rebelle

Où plonge profondément

Ma mémoire famélique

De poète fasciné

Par la dérision humoristique

D’une civilisation chavirante

Au nom de toute horde cannibale

En quête d’une danse incadencée

Et d’un prestige mensongère et dissimulé

Juste pour oublier

J’insulte dans le hurlement du tonnerre

Et le grondement des volcans révolus

Dans les satires que récite

Chaque chouette veuve violée

Lors de chaque nuit pluvieuse et ténèbre

Dans le refus de vivre que connote

Toute tombe nostalgique

LA RAISON

D

’ETRE

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